Est-ce que la symptothermie peut remplacer totalement la contraception hormonale ?
- domitilleroduit
- il y a 3 jours
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Comment fonctionne la contraception hormonale :
Il faut savoir qu’il existe des pilules oestroprogestatives, des pilules progestatives et le stérilet hormonal.
Les pilules agissent grâce à des hormones de synthèse, présentes en quantité plus importante que celles que le corps produit naturellement : les œstrogènes et la progestérone.
Ces hormones de synthèse bloquent les informations envoyées par l’hypophyse aux ovaires, empêchant ainsi une nouvelle ovulation. Elles agissent également sur l’endomètre, qui ne s’épaissit pas, et sur la glaire cervicale, qui ne devient pas favorable aux spermatozoïdes.
Lorsque la femme arrête la pilule pendant une semaine, le sang qu’elle voit apparaître et qu’elle appelle « ses règles » correspond en réalité à de simples saignements de privation, car il n’y a pas eu d’ovulation.
Le stérilet hormonal, quant à lui, fonctionne différemment. Il diffuse en continu une hormone progestative qui empêche la glaire cervicale de devenir fertile et limite l’épaississement de l’endomètre.
Il faut savoir que le stérilet hormonal n’empêche pas l’ovulation et donc une éventuelle fécondation, mais il empêche l’embryon de s’implanter dans l’utérus.
Et la symptothermie ?
À l’Avifa, avec la méthode symptothermique M-Fertilité que nous enseignons, il est tout à fait possible de se passer de la contraception hormonale.
La femme, ou le couple, se base sur la connaissance de la fertilité naturelle. En effet, c’est sur le cycle de la femme que tout repose, car elle n’est fertile que quelques jours par mois, tandis que l’homme l’est chaque jour de sa vie.
Après l’arrêt de la contraception hormonale, les cycles ont besoin de temps pour retrouver leur équilibre. La femme (ou le couple) pourra alors observer ses changements et apprendre à connaître sa fertilité naturelle.
Les œstrogènes, appelés hormones de la féminité, permettent à l’ovocyte de mûrir, à l’endomètre de se préparer pour accueillir un éventuel embryon et à la glaire cervicale d’évoluer pour favoriser la survie et la progression des spermatozoïdes. Le col de l’utérus se modifie également : il s’ouvre et remonte à mesure que l’ovulation approche.
Après l’ovulation, c’est la progestérone qui prend le relais : elle empêche toute nouvelle ovulation, achève la préparation de l’endomètre, augmente légèrement la température corporelle (de quelques dixièmes de degré) pour maintenir un environnement favorable à une éventuelle fécondation, épaissit la glaire cervicale et referme le col de l’utérus.
Au début des règles, un nouveau cycle commence. La femme (ou le couple) note chaque jour ses observations — prise de température le matin et observation de la glaire cervicale dans la journée.
Ces observations quotidiennes permettent d’identifier les périodes fertiles et infertiles, afin que le couple puisse adapter sa sexualité en fonction de sa fertilité.
Un accompagnement personnalisé
Pour que le couple soit à l’aise avec ses observations, ses notations et leur interprétation, nous recommandons un suivi personnalisé.
